Une forte concentration des moyens budgétaires est affectée à Paris et à l’Ile-de-France où sont dépensés pour la culture 139 € par habitant et par an contre 15 € par habitant et par an hors Ile-de-France (Ministère de la Culture).
Cependant, à y regarder de plus près, la réalité de l’offre culturelle francilienne apparait un peu plus complexe qu’une première approche budgétaire, trop superficielle.
En effet, cette apparente profusion budgétaire masque le fait que la majeure partie des financements de l’Etat va aux établissements publics nationaux tels que le château de Versailles ou le Musée du Louvre.
La notion de « zone blanche » est prise dans cet avis dans une acception plus large que celle du Ministère de la Culture : elle ne signifie pas seulement l’absence d’équipement culturel mais, au-delà, souligne un niveau d’équipement insuffisant, des structures vieillissantes ou parfois fermées ou encore des sites culturels désertés car inadaptés à la population de ce territoire.
Ainsi, le Ceser a identifié des « zones blanches » culturelles au sein de la région Ile-de-France. Elles se situent dans les territoires ruraux et c’est à ces territoires que doivent s’intéresser dorénavant les politiques publiques culturelles.