La vie du Ceser, au long de ces trois dernières années, a été marquée par plusieurs évènements, de natures différentes mais tous importants pour notre Assemblée. En premier lieu, conséquence de la réforme des Régions : le passage de 128 à 190 membres. Ensuite, le déménagement de l’Hôtel de Région, du quartier des Invalides à Paris à celui des Docks, à Saint-Ouen (93). Enfin, l’épidémie de la Covid-19 que nous vivons tous depuis plus de 15 mois et qui a réinterrogé nos méthodes de travail et nous a poussés à nous réinventer, en développant notamment notre capacité à utiliser les outils numériques et le travail à distance.
En 2019, pour essayer de comprendre le mouvement social dit des « gilets jaunes », le Ceser a produit « Refaire société – pistes d’actions pour la reconstruction du lien social en Ile-de-France ». Interpellé par l’expression forte et parfois contradictoire de cette crise, révélatrice du malaise d’une partie de la société française, le Ceser a pris cette initiative en dehors du cadre du grand débat national organisé par l’Etat.
En 2020, durant le premier confinement lié au Covid-19, l’activité a été mise à l’arrêt pour créer cinq ateliers thématiques permettant de produire à la fois un état des lieux mais aussi des propositions concrètes pour penser l’après-crise.
Le Ceser a alors adressé au Conseil régional ses préconisations pour accompagner une relance solidaire, écologique et économique en produisant « Panser la crise autrement pour refaire société » qui proposait près de 300 recommandations structurantes pour l’action publique régionale, dans le contexte post- Covid-19.
Sur les trois dernières années, le Ceser a su faire preuve de réactivité face à l’actualité avec des travaux sur des sujets importants et urgents pour les territoires franciliens : l’aménagement du Triangle de Gonesse, l’équipement des lycées, la transition écologique, l’emploi des jeunes, l’alimentation, et bien d’autres.
Avec la réélection d’Eric Berger en tant que Président, le Ceser s’inscrit dans la continuité de ce qui a été amorcé depuis trois ans. Il poursuivra ses efforts, car cette agilité croissante est la condition de sa crédibilité et de son utilité.
Une conviction forte a été réaffirmée par le Président lors de son discours d’investiture le 10 juin dernier : les enjeux de la transition énergétique et écologique, du réchauffement climatique et de manière plus générale de l’environnement, doivent mieux irriguer les travaux de l’Assemblée. Il y a là un enjeu collectif, un enjeu d’avenir.
Le Ceser souhaite d’autre part développer son action en matière d’évaluation des politiques publiques régionales.
La loi NOTRe du 7 août 2015 lui donne en effet la mission de contribuer à l’évaluation et au suivi des politiques publiques régionales.
Il a donc désigné à nouveau une référente pour l’évaluation de ces politiques lors du Bureau du 6 juillet et continuera à siéger, avec voix consultative, au sein du Comité d’évaluation des politiques publiques régionales, installé par le Conseil régional l’année dernière.
Le Ceser veux aller plus loin et souhaite participer, avec voix consultative, aux instances de suivi et comités de pilotage programmatiques et Schémas stratégiques régionaux tels que le Contrat de plan Etat-Région (CPER), le Schéma de développement de la Région Ile-de-France (SDRIF), le Schéma régional de développement économique, d’innovation et d’internationalisation (SRDEII) ou le Comité de pilotage du Plan de relance, auprès du Préfet de la Région Ile-de-France ; sans oublier sa participation aux instances de la Région telles que les « 100 quartiers innovants » ou le budget participatif.
Enfin, le Ceser poursuivra, avec détermination, l’effort qu’il a entamé pour tisser des liens encore plus étroits avec les territoires franciliens, pour toujours être au service des Franciliennes et des Franciliens.