Afin de réfléchir à la société francilienne de demain, le Ceser Île-de-France a organisé plusieurs ateliers. L’un d’entre eux, “Comment la Région Île-de-France peut-elle mieux s’organiser et mieux se préparer en cas de crise touchant son territoire ?” interroge l‘attractivité francilienne. L’extrême concentration des activités et de la population en Île-de-France est-elle un frein à sa capacité d’absorber les chocs ? de gérer les futures crises environnementales ? de développer un territoire résilient ?
Selon le rapport du Ceser, “il semble que pour ceux qui avaient les moyens d’une alternative, l’Île-de-France n’était pas la région idéale pour subir les contraintes du confinement, notamment en raison de la forte densité de population (Paris par exemple), des surfaces d’habitat trop restreintes.”
Les conseillers du Ceser ont alors préconisé une série de mesures, afin que l’Île-de-France se prépare mieux aux crises à venir (préparer une gestion de crise spécifique à Île-de-France Mobilités, porter la coordination de tous les acteurs locaux en collaboration avec l’Etat, insuffler une culture de crise, notamment auprès des lycéens…). Or, ces recommandations doivent se faire dans le cadre d’une réflexion plus globale : quelle attractivité durable pour l’Île-de-France ? Quel équilibre avec le reste du territoire ?
