Le DPE permet d’évaluer la performance énergétique d’un logement en prenant en compte différents critères tels que l’isolation, le chauffage, l’éclairage, etc. Un seuil maximal d’énergie finale pour un logement qualifié d’énergétiquement décent a été fixé à 450 kWh/m2. Depuis le 1er juillet 2021, les locataires de « passoires thermiques » peuvent exiger de leur bailleur des travaux de rénovation. Avec cette mesure et celle entrée en vigueur en début d’année, les propriétaires devront prendre en compte la performance énergétique de leur bien lors de la location, ce qui encouragera la rénovation des logements énergivores.
L’objectif principal de cette mesure est de protéger les locataires de factures énergétiques trop élevées, tout en laissant aux propriétaires le temps d’effectuer les travaux de rénovation nécessaires. Effectivement, la rénovation énergétique des logements est une solution efficace pour réduire les factures d’énergie et améliorer le confort des occupants.
Au-delà de la protection des locataires et de la réduction des factures d’énergie, cette mesure contribuera également à réduire nos émissions de gaz à effet de serre. En effet, le secteur du bâtiment est responsable d’une part importante des émissions de gaz à effet de serre.
Après des travaux sur le ZAN (zéro artificialisation nette), le Ceser s’empare de la question du DPE pour étudier l’impact de cette nouvelle loi sur un marché locatif francilien déjà en tension.