Avec l’augmentation de l’inflation, cette situation risque de s’aggraver davantage en Île-de-France. Les loyers, les charges et les frais liés au logement, tels que les assurances, sont directement impactés par l’inflation. Or, les étudiants disposent souvent de ressources financières limitées, ce qui les rend très vulnérables face à ce phénomène.
En Île-de-France, où l’offre de logement étudiant de type CROUS, logement-foyers ou résidences est structurellement inférieure à la demande, les prix de l’immobilier sont particulièrement élevés. Les loyers, déjà très élevés, risquent de devenir inaccessibles pour de nombreux étudiants, qui devront alors se tourner vers des solutions alternatives, telles que la colocation.
Dans tous les cas, il est essentiel que les acteurs de la société se mobilisent pour trouver des solutions innovantes et durables afin d’offrir un logement abordable aux étudiants, qui représentent l’avenir de la Région. C’est pourquoi le Ceser travaille sur les ambitions à avoir en termes de logement étudiant d’ici 2028. Cette approche, plus spécifique que l’avis et le rapport 2021 du Ceser sur l’amélioration des conditions de vie étudiante, apparaît indispensable au vu de l’urgence et des objectifs de l’exécutif.